Georges de La Tour au Musée Jacquemart-André

Le génie de Georges de La Tour réside dans sa capacité à sublimer la lumière. Au cœur de ses toiles, il la transforme en matière noble. Si la pénombre règne dans la plupart de ses œuvres, c’est pour mieux révéler l’essentiel. La présence vibrante des êtres. La tension d’une lueur frêle dans l’obscurité. La chaleur sourde d’une flamme de bougie. Organisée du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026, l’exposition « Georges de La Tour, entre ombre et lumière » promet une expérience rare. Un face-à-face avec l’infini du regard, où chaque éclat impérissable dessine la beauté fragile de notre humanité. À ne pas manquer pour tout professionnel de l’éclairage, de l’art à la science !

Georges de La Tour, entre ombre et lumière

 

La lumière, essence de la magie chez Georges de La Tour

Inspiré par le caravagisme, mais sans jamais copier poliment ses prédécesseurs, de La Tour a inventé un clair-obscur qui n’appartient qu’à lui. Il est moins dramatique que méditatif. Plus silencieux plutôt que pathétique. Provenant souvent d’une chandelle, la lumière chez lui sublime les visages. Elle magnifie le geste humble et donne à chaque scène une portée spirituelle.

Au-delà de la simple observation, il crée une atmosphère suspendue, habitée par le mystère. La réalité quotidienne se confond avec l’élévation mystique. Au fil des tableaux, on découvre un peintre habité par l’idée que l’ombre n’existe que pour permettre à la lumière de renaître.

Parcours d’exposition au fil de l’ombre et de la clarté

L’exposition revisite les grandes étapes de la vie et de la carrière de Georges de La Tour. Né en Lorraine, il a vite été reconnu par les puissants de son temps. Au Musée Jacquemart-André, le parcours thématique propose d’abord une immersion dans les sources du style de La Tour. Il oscille entre influences locales, culture caravagesque européenne et spiritualité intimiste. Sur la quarantaine d’œuvres connues de l’artiste, pus de 30 chefs-d’œuvre réunis à Paris.

Les premiers espaces d’exposition présentent ses scènes paysannes, ses musiciens aveugles, ses mendiants traités avec une humanité bouleversante.

Ensuite viennent les compositions religieuses et les bustes d’apôtres révélées par la lumière. Puis viennent les chefs-d’œuvre nocturnes, véritables leçons de clarté autour du Nouveau-Né, de Marie-Madeleine pénitente ou de Job raillé par sa femme.

Ayant traversé la fureur de son époque, chaque salle trace le chemin d’un peintre qui transmet une vision apaisée. Elle est presque hors du temps, où la lumière devient langage universel.

Œuvres phares : quand l’épure rejoint l’infini

Un petit nombre de toiles compose l’héritage de Georges de La Tour, mais chacune vibre d’une intensité rare. Rassemblées à Paris, cinq œuvres invitent à redécouvrir le peintre. Son épure atteint une forme d’absolu. Chaque reflet est porteur de sens.

Le Nouveau-Né, du musée des Beaux-Arts de Rennes

Illuminée d’une chandelle, dans cette scène bouleversante entre profane et sacré, l’amour maternel y devient mystère.

La Madeleine pénitente, du National Gallery of Art de Washington

La flamme invisible éclaire la méditation et transcende la solitude.

Job raillé par sa femme, du musée départemental d’Épinal

La lumière fragile ponctue la souffrance humaine, tandis que le quotidien devient miraculeusement spirituel.

Saint Pierre repentant, du Cleveland Museum of Art

Le saint pleure à la lueur d’une lanterne. D’une solitude poignante, un écho de la condition humaine.

Le Reniement de Saint-Pierre, du Musée d’arts de Nantes

Entre le tumulte des joueurs de dés et la nuit du doute, la clarté devient épreuve et espoir.

Où se loger près du Musée Jacquemart-André ?

Se loger à proximité du Musée Jacquemart-André de Paris pour visiter l’exposition « Georges de La Tour, entre ombre et lumière », du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026.

Rien de plus simple pour réserver un hôtel ou un appartement dans Paris au cœur du 8e arrondissement car, cette institution parisienne bénéficie d’une situation privilégiée.

Voici une carte interactive pour trouver ou se loger en 4 étapes.

• Choisir vos dates.
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Selon votre budget, à deux pas de l’exposition, plusieurs établissements de standing, tels que l’Hôtel Le Marianne, l’Hôtel du Collectionneur, ou encore l’Hôtel Elysées Mermoz, offrent un cadre raffiné.

Pour un charme plus intimiste, optez pour des adresses comme l’Hôtel Augustin ou l’Hôtel La Sanguine. Ils permettront de prolonger la magie de la visite dans l’élégance parisienne.

Informations pratiques pour visiter l’exposition

• Georges de La Tour, entre ombre et lumière
• Du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026
• Musée Jacquemart-André
• 158, boulevard Haussmann
• 75008 Paris

 

Horaires d’ouverture

• Du lundi au jeudi, de 10 h à 18 h,
• Vendredi jusqu’à 22 h (nocturnes afterwork)
• Samedi de 10 h à 19 h.

La librairie et le restaurant-salon de thé « Le Nélie » accueillent les visiteurs selon les mêmes horaires, avec brunch le week-end.

Réservez vos billets à l’avance pour assurer votre entrée hors des périodes d’affluence attendues.

Comment se rendre au Musée Jacquemart-André ?

Très accessible, le musée est situé à quelques minutes des Champs-Élysées. Pour profiter pleinement de la visite, privilégiez les transports en commun car le stationnement alentour est limité.

• Métro : lignes 9 ou 13 (station Miromesnil),
• Bus : lignes 22, 28, 52, 80, 83, 93
• RER A : arrêt Charles-de-Gaulle–Étoile.

Catalogue de l’exposition, une lumière à emporter

Pour prolonger l’émotion et explorer la richesse du travail de Georges de La Tour, un catalogue somptueux, édité par Hazan, accompagne l’exposition. Richement illustré, il retrace les étapes clés de la carrière du peintre, l’analyse de ses œuvres majeures, la place de la lumière dans sa peinture, et propose des contributions inédites de spécialistes.

Format 23 x 28,5 cm, relié et cartonné, 208 pages, 39 € TTC

Disponible à la librairie Eyrolles dès le 10 septembre 2025.

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Photo en tête de l’article : Georges de La Tour, Le Nouveau-Né, vers 1647-1648, huile sur toile, 76,7 x 95,5cm © Rennes, Musée des beaux-arts