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Petite histoire de la presse professionnelle en éclairage

La revue LUX a vu apparaître un nouveau titre en 2012, la revue Lumières 3e. Vers un modèle économique original de la presse professionnelle en éclairage ?

La presse professionnelle en éclairage française a-t’elle un modèle économique original ? Fondée le 2 avril 2012 par Jean-Claude Karpelès, directeur général du 3e Group de Paris, la revue Lumières 3e est née. Elle ambitionnait alors de traiter de l’éclairage intérieur, extérieur et architectural. Un journaliste expérimenté, Jacques Darmon, et un expert en communication, David Le Souder, ont collaboré aux cinq premiers numéros, jusqu’à la fin 2013.

Exclusif : nouvelle revue Lumières 3e en France, à télécharger

Presse professionnelle en éclairage et gratuité

Quel est le modèle économique de la revue Lumières 3e ? Une publication gratuite devant se rémunérer, à terme, avec la publicité. Mais, cette formule originale n’existait pas vraiment encore dans la presse professionnelle en France. À la différence de la Grande Bretagne avec la revue Mondo*arc qui se développe à vitesse grand V. Elle deviendra le magazine arc pour son numéro 100.

Conception lumière : rétrospective du métier et ses publications

Formule traditionnelle de l’abonnement payant

De son côté, LUX, la revue de l’éclairage historique propose un abonnement payant à 92 € TTC par an à ce jour pour accéder à l’information. Ce magazine a changé d’éditeur plusieurs fois ces dernières années. EPCOM a repris le titre début 2012. Son nouveau numéro 266 parait en avril. Une nouvelle formule révolutionnaire est alors proposée par Clémence Mathieu, la nouvelle rédactrice en chef de la revue.

Revue LUX : une nouvelle formule révolutionnaire !

Vers un nouveau lectorat de prescripteurs

LUX veux alors séduire de nouveaux lecteurs : les architectes et les prescripteurs. Mais la nouvelle formule inspirée de EcologiK – EK est trop loin des préoccupations des adhérents de l’AFE. Avec un regard technique, scientifique ou commercial, ils sont les principaux abonnés à convaincre pour être original. Malgré un nouveau rédacteur en chef en 2014, Olivier Namias, auteur de nombreux articles sur l’architecture et la lumière, cette aventure éditoriale durera jusqu’à mi-2015.

En septembre 2015, Jacques Darmon retournera à ses premiers amours : la direction éditoriale de LUX. De 1992 à mi-2011, il fut le directeur de la rédaction. Une période de 30 ans pendant laquelle il fera connaitre les réalisations phares des métiers de la conception lumière en France.

Revue LUX de septembre 2015, n°283 : commerce, la lumière connectée

Modèle économique pour la presse en éclairage ?

À partir du numéro 6, Isabelle Arnaud est nommée rédactrice en chef de la revue Lumières 3e. Elle va développer le contenu éditorial, la variété des sujets abordés et la qualité des articles.

Revue Lumières n°6 : Isabelle Arnaud, rédactrice en chef

Autre changement, le magazine devient désormais payant et sur abonnement. Deux formules sont alors proposées :

  • éditions papiers avec la version digitale à 68 € par an,
  • 100% digital au format Acrobat PDF à 48 € par an.

Cependant, comme beaucoup de magazines imprimés, les services marketing de LUX et Lumières 3e diffusent gratuitement ces revues sur des salons et événements.

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Rédacteur en chef et éditeur du portail Light ZOOM Lumière depuis 2012. Architecte diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes. Éclairagiste par passion depuis 1997 en Europe. Auteur de sept ouvrages de référence sur la lumière, l'éclairage, la ville et le bâtiment. Enseignant en éclairage à l’ENSA Nantes et à l’ENSATT Lyon.
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