Photobiomodulation, quel avenir pour la lumière dans la santé ?
Les 8 et 9 septembre 2025, Lyon était le témoin d’un événement marquant pour le secteur médical : les deuxièmes rencontres Lumière et Santé, organisées par le Cluster Lumière, avec de nombreux partenaires. Ce rendez-vous important s’inscrit dans l’innovation de la photobiomodulation et de la thérapie photodynamique, deux domaines en pleine expansion grâce aux technologies LED et laser. Attirant un large éventail de 62 participants, chercheurs, docteurs, fabricants et éclairagistes, dont 15 intervenants et exposants, c’était pour moi l’occasion d’explorer comment la lumière peut révolutionner les soins médicaux. Cet article présente les concepts clés abordés lors de ces rencontres de la photomédecine pour le secteur de l’éclairage.
Photobiomodulation, la lumière de la santé à la médecine
- Panorama de la photomédecine
- Qu’est-ce que la photobiomodulation PBM ?
- Quelles sont les couleurs de lumière en photobiomodulation ?
- Quels sont les usages performants de la photobiomodulation ?
- Qu’est-ce que la thérapie photodynamique PDT ?
- Où se situent les centres de photobiomodulation en France ?
- Qu’est-ce que la dosimétrie dans la photobiomodulation ?
- Dispositif médical ou visée esthétique en photobiomodulation
- Vers une mobilisation collective pour la photomédecine
- Approfondir le sujet
- Commentaires
Panorama de la photomédecine
La photomédecine se définit comme l’application de la lumière dans un contexte thérapeutique. Cette discipline utilise différentes longueurs d’onde lumineuses pour moduler les réponses biologiques du corps. Ses objectifs sont stimulés la guérison, réduire la douleur et favoriser la régénération tissulaire. Grâce à des techniques novatrices, cette approche médicale réussit là où certains traitements traditionnels peuvent parfois échouer. En intégrant la physique des tissus et la biologie humaine, elle propose de nouveaux protocoles thérapeutiques. Elle vise à agir non seulement sur les symptômes, mais aussi sur les causes sous-jacentes des maladies. La beauté de la photomédecine réside dans son approche non invasive et sa capacité à améliorer la qualité de vie des patients.

La photomédecine, approche médicale en pleine expansion, inclut la photothérapie dynamique, ou PDT, et la photobiomodulation, ou PBM, mais pas que comme le prouve le panorama des stratégies thérapeutiques utilisant la lumière à suivre. Il est extrait d’une étude de référence portée par le Cluster Lumière et présentée par Emmanuel Morard, représentant du GT Soins Lumières de l’association.

Ces approches ont prouvé leur efficacité dans plusieurs domaines médicaux, notamment en oncologie, en clair le traitement des cancers, et en dermatologie. Lors de sa présentation, Céline Frochot, présidente de la Société francophone de photonique médicale, a expliqué : « La lumière possède un potentiel immense pour détruire les cellules cancéreuses, tout en stimulant le système immunitaire. C’est une avancée qui ouvre des perspectives inestimables pour la médecine moderne. »

Le programme des rencontres était riche, dense et varié. Dès le premier jour, le sujet de l’adoption de la photomédecine pour divers traitements a été abordé ; un moment d’échanges instructifs qui pourrait ouvrir de nouvelles voies dans la pratique médicale.

La matinée de la deuxième journée était dédiée à des interventions sur différents thèmes en lien avec la photomédecine, allant de la cardiologie – avec le Dr Sébastien Gerelli –, à la dermatologie – avec le Dr Patrick Bécu –, faisant ainsi la lumière sur les multiples applications de la PBM.

Qu’est-ce que la photobiomodulation PBM ?
La photobiomodulation, ou PBM, est une technique clé au sein de la photomédecine. Elle consiste à utiliser des longueurs d’onde spécifiques de la lumière pour stimuler les processus biologiques au sein des cellules. Par un effet photochimique et photophysique, son objectif est de ramener la cellule à l’état de base, dit normal.

Des études cliniques montrent que la PBM possède un potentiel considérable dans le traitement des blessures, des douleurs postopératoires et des effets secondaires de la radiothérapie.

Quelles sont les couleurs de lumière en photobiomodulation ?
La PBM utilise diverses longueurs d’onde lumineuses qui doivent être appliquées avec précision par des professionnels de la médecine pour obtenir des résultats prometteurs.
Lumière rouge entre 630 et 660 nm
Par exemple, la lumière rouge entre 630 et 660 nm est visible par l’œil humain. Avec une profondeur de pénétration de la peau d’environ 0,5 cm, cette thérapie de photobiomodulation s’avère particulièrement efficace pour cibler l’épiderme, le derme et les microvaisseaux. Elle est utilisée pour favoriser la cicatrisation des tissus, atténuer les douleurs, et permet aussi d’optimiser les traitements dermatologiques.

Lumière proche infrarouge NIR entre 800 et 850 nm
De son côté, la lumière proche infrarouge NIR, entre 800 et 850 nm, n’est pas visible à l’œil nu. Elle peut plonger à des profondeurs variant de 3 à 5 cm, interagissant avec les muscles, les nerfs et les articulations. En améliorant la régénération profonde des tissus, une approche novatrice émerge pour certains troubles musculo-squelettiques et nerveux.

Lumière bleue d’environ 470 nm
La lumière bleue, avec ses longueurs d’onde d’environ 470 nm, se positionne comme un allié précieux pour la santé de notre épiderme. Ainsi, elle se distingue par son action antibactérienne pour lutter contre l’acné. De plus, ses propriétés anti-inflammatoires apaisent les irritations cutanées. Enfin, cette lumière favorise la cicatrisation. Par exemple, elle est appliquée sur une cicatrice infectée afin de la traiter et de purifier la peau.

Quels sont les usages performants de la photobiomodulation ?
Céline Frochot, directrice de recherche au CNRS, déclare : « La PBM stimule la production d’énergie cellulaire, favorise la réparation tissulaire et diminue l’inflammation. » Cette méthode, en plein essor, se révèle particulièrement efficace pour traiter la douleur chronique et améliorer la cicatrisation. Elle offre ainsi un nouvel espoir aux patients, notamment ceux se remettant de traitements lourds, tels que la chimiothérapie.

Atténuer les effets secondaires des traitements du cancer
Camélia Billard-Sandu, oncologue à Gustave Roussy, a souligné les trois principales indications pour l’utilisation de la PBM : la prévention de la mucite orale, le traitement de la radiodermite et la gestion de la neuropathie périphérique.
En cancérologie, la PBM se distingue par sa capacité à atténuer les effets secondaires des traitements, comme la chimiothérapie et la radiothérapie. « Nous savons qu’environ 60 % des patients développent des neuropathies périphériques, limitant leurs activités quotidiennes », a déclaré la Dr Billard-Sandu. Face à ces lésions des nerfs périphériques, la PBM représente une alternative non invasive, sans effets secondaires identifiés. Elle permet de réduire la douleur et d’améliorer la qualité de vie des patients.
Camélia Billard-Sandu a mis en lumière l’essor de la photobiomodulation (PBM) dans le traitement du cancer, soulignant que, depuis 2018, des recommandations émanant de la société savante d’oncologie médicale européenne ont vu le jour. Bien que cette méthode ne soit pas encore officiellement reconnue par les sciences, l’intérêt croissant pour la photobiomodulation est confirmé par les recommandations de diverses sociétés savantes.

De nombreux centres de santé investissent désormais dans des équipements adaptés. Camélia Billard-Sandu a également noté une demande exponentielle pour la formation, ce qui souligne la nécessité d’informer davantage les professionnels de santé sur ces nouvelles approches. Celle de Sébastien Gerelli, en chirurgie cardiaque et fondateur de G Life Quantum utilise de manière novatrice un dispositif lumineux PBM pour traiter les infarctus du myocardique.


Des études récentes indiquent que la PBM joue un rôle crucial non seulement dans la réduction des effets secondaires des traitements, mais également dans l’amélioration de l’adhésion des patients aux prescriptions médicales. « Nous avons vu des patients retrouver une certaine normalité dans leur quotidien grâce à ces thérapies », déclare la Dr Billard-Sandu, soulignant ainsi l’impact positif de ces avancées sur la qualité de vie.
Les résultats encourageants des essais cliniques et l’enthousiasme palpable des experts réunis laissent présager une véritable évolution dans le domaine médical. Cet événement pourrait catalyser des collaborations novatrices, mettant la lumière au cœur de la médecine moderne. Avec un soutien croissant et une volonté commune, la photomédecine pourrait transformer radicalement l’approche des soins de santé, rendant ces traitements disponibles pour un plus grand nombre de patients.
L’optimisme est de mise, illustrant ainsi un engagement collectif vers une médecine plus innovante et adaptée aux besoins de chacun. L’avenir semble radieux pour la photobiomodulation donnant de l’espoir dans le parcours de soin des patients.

Qu’est-ce que la thérapie photodynamique PDT ?
La thérapie photodynamique (PDT) représente une avancée prometteuse dans le domaine de la médecine, alliant lumière, oxygène et photosensibilisateur pour traiter diverses pathologies, y compris certains cancers.

Selon Céline Frochot, directrice de recherche au CNRS et présidente de la Société francophone de photonique médicale, la PDT repose sur trois éléments clés :
- un photosensibilisateur,
- de la lumière et
- un environnement adéquat pour générer des espèces réactives d’oxygène, capables de détruire les cellules malades.
« L’illumination peut se faire dans le bleu ou le rouge, avec des LED, des lampes ou des tissus lumineux. »

Particulièrement efficace dans le traitement des kératoses actiniques et des cancers, comme celui du pancréas, la PDT est en pleine expansion. « Depuis 2000, 508 essais cliniques ont été répertoriés dans le monde », explique Céline Frochot. Ce nombre témoigne non seulement de l’intérêt croissant pour cette technique, mais aussi de ses multiples applications, allant de la dermatologie à l’ophtalmologie.
Une autre présentation passionnante de Serge Mordon, Hemerion, a notamment mis l’accès l’application de cette thérapie photodynamique pour la prise en charge de Glioblastomes GBM, une tumeur au cerveau.


Avec des avancées prometteuses dans la recherche et des innovations thérapeutiques en cours, la thérapie photodynamique présente un potentiel immense pour améliorer la qualité de vie des patients et ouvrir le champ des possibles dans le domaine médical. L’avenir semble résolument lumineux !

Où se situent les centres de photobiomodulation en France ?
Dans le cadre des rencontres Lumière et Santé de Lyon, la Dr Marion Despinasse, du Centre Léon Bérard, a présenté une cartographie des centres PBM en France. Elle illustre ainsi l’essor de cette technique.
Actuellement, plus de 70 centres de PBM sont répartis à travers la France, principalement dans des spécialités telles que l’oncologie, la radiothérapie et l’algologie. Ces centres sont à la fois des lieux de traitement pour des patients souffrant de séquelles de traitements antérieurs, de douleurs chroniques et d’autres affections spécifiques.

Dans ses travaux, Marion Despinasse souligne l’importance de créer une carte détaillée qui référence ces centres, facilitant ainsi l’accès aux soins pour les patients. « C’est un outil stratégique qui améliore la prise en charge des patients en les orientant vers des professionnels qualifiés près de chez eux », explique-t-elle.
Le mémorandum réalisé montre également que 61 % des praticiens envisagent d’élargir leurs indications et leurs pratiques autour de la PBM, attestant de l’intérêt grandissant pour cette technique. Des témoignages recueillis révèlent que, bien que le savoir-faire demeure encore embryonnaire, ce domaine est sur le point de gagner en reconnaissance. Comme l’affirme la Dr Despinasse, « avec l’engagement des professionnels et la demande croissante de traitements moins invasifs, la photobiomodulation a un avenir prometteur dans la médecine moderne. » Les perspectives d’évolution à la fois en termes de recherche et d’application cliniques sont plus qu’encourageantes.

Qu’est-ce que la dosimétrie dans la photobiomodulation ?
La dosimétrie joue un rôle crucial dans la photobiomodulation PBM comme pour la thérapie photodynamique PDT. Elle permet de mesurer avec précision la dose de lumière administrée. Boris Karamata, ingénieur, professeur et spécialiste en optique biomédicale de l’EPFL, a affirmé ceci lors de sa présentation : « La dosimétrie garantit non seulement la sécurité des patients, mais elle est également indispensable pour la reproductibilité des résultats thérapeutiques. »

La diffusion et l’absorption de la lumière dans les tissus humains sont des processus complexes, déterminés par divers facteurs, notamment la longueur d’onde de la lumière et les propriétés spécifiques des tissus. Boris Karamata a ajouté que « comprendre comment la lumière interagit avec les tissus est essentiel pour maximiser l’efficacité des traitements en photomédecine ».
Fluence rate
Boris Karamata a notamment expliqué le concept de fluence rate, un terme décisif dans la photothérapie. Mesuré en watts par mètre carré, il représente la quantité d’énergie lumineuse reçue par une surface dans une unité de temps. Son application dans les tissus humains est essentielle, car un dosage inapproprié peut compromettre l’efficacité du traitement et, surtout, la sécurité du patient.


Coefficient d’absorption (μa) et de diffusion (μs)
Il a ensuite également mis l’accent sur le coefficient d’absorption (μa) et de diffusion (μs) des tissus, des éléments fondamentaux pour la dosimétrie. En effet, comprendre ces paramètres physiques permet d’ajuster le traitement selon la profondeur et les propriétés optiques des tissus ciblés. « Une bonne dosimétrie est le cœur d’un traitement optimisé », a-t-il déclaré, rappelant que la lumière doit interagir efficacement avec les tissus pour obtenir des résultats thérapeutiques significatifs.


Coefficient d’anisotropie
Un autre concept clé présenté lors de l’événement est le coefficient d’anisotropie, une mesure qui évalue la directionnalité de la diffusion de la lumière. Un coefficient proche de 1 indique une diffusion isotrope, idéale pour la thérapie, tandis que des valeurs plus faibles suggèrent une diffusion plus complexe, impactant la façon dont les traitements doivent être administrés.

Dispositif médical ou visée esthétique en photobiomodulation
Bien que la photobiomodulation ne soit pas encore officiellement reconnue dans la nomenclature des soins de l’Assurance maladie en France, un cadre juridique émerge, permettant aux professionnels de santé et aux praticiens du bien-être d’explorer ses potentiels. En effet, la PBM suscite un vif intérêt en France, tant pour ses applications thérapeutiques que pour ses bienfaits en esthétique.
Des appareils aux usages variés
La réglementation en matière de PBM varie en fonction du statut des praticiens et du type d’appareil utilisé. Ainsi, le dispositif médical DM, doté d’un marquage CE médical souvent classé IIa, doit répondre à des normes techniques comme la NF EN 60 601, faire l’objet d’une évaluation clinique documentée et être validé par un organisme professionnel. Il doit être utilisé par des professionnels habilités en cabinet médical, en clinique ou à l’hôpital. Ces équipements sont spécifiquement conçus pour des usages thérapeutiques.

À l’inverse, les dispositifs à visée esthétique, comme les LED destinées à un usage personnel, sont soumis à des directives moins contraignantes, se concentrant sur le bien-être et la relaxation. Cela permet à des praticiennes et praticiens du bien-être exerçant dans les domaines du soin et de l’esthétique de proposer des soins innovants, sans prétendre à des effets médicaux.

Cette situation réglementaire permet à des praticiennes et praticiens du bien-être exerçant dans les domaines du soin et de l’esthétique de proposer des soins innovants en photobiomodulation ou luminothéraphie, sans prétendre à des effets médicaux.
Produits et usages pour la photomédecine
L’après-midi de la deuxième journée était dédié à des ateliers pratiques avec différents industriels du secteur, tels que Biophoton, Bioptron, Lucibel, Sedatelec, Thor Photomedecine, et la start-up REGEnLIFE de Montpellier.

En photobiomodulation, certains exposants proposent des dispositifs médicaux validés comme tels, d’autres des produits à visée uniquement esthétique pour le bien-être. Les participants ont également découvert des dispositifs avancés pour l’oncologie et la dermatologie, avec des démonstrations de masques et casques PBM innovants, ou la technologie Hyperlight pour la luminothéraphie.

Chloé Gerelli, présidente de la Maison Synèse d’Annecy, ancienne infirmière en bloc opératoire, a présenté des applications prometteuses pour le traitement des inflammations musculaires et articulaires par photobiomodulation.

Elle utilise par exemple dess appareils de photobiomodulation du fabricant britanique Thor Photomedicine.

Qui peut pratiquer ?
La diversité des applications fait de la PBM un outil enthousiasmant dans le paysage de la santé et de la beauté.
- Les professionnels de santé tels que les médecins, oncologues, radiologues, dermatologues, kinésithérapeutes… peuvent intégrer la PBM dans leur pratique en toute liberté.
- Les praticiennes et praticiens du bien-être (soin, esthétique…) peuvent également bénéficier des avantages de cette technologie, tant que leur usage reste non médical.
Évoluer en toute légalité
Pour garantir une pratique conforme, il est essentiel d’identifier clairement le statut des appareils et de maintenir une traçabilité des séances. La formation continue est également primordiale pour s’assurer d’un usage efficace et sécuritaire.
La photobiomodulation, en pleine expansion, offre des perspectives réjouissantes. Alors que son cadre légal continue à se renforcer, les opportunités pour les praticiens sont immenses. Le futur de la PBM s’annonce radieux, prêt à transformer les soins de santé et le bien-être au service des patients et clients.

Vers une mobilisation collective pour la photomédecine
Ces rencontres ne se contentent pas de permettre le partage des connaissances, elles sont un appel vibrant à l’action. Emmanuel Morard, représentant du groupe de travail du Cluster Lumière et gérant de la société Eccelectro, a lancé un appel à contributions à l’ensemble des professionnels du secteur : « Nous invitons médecins, chercheurs et industriels à se joindre à nous pour nourrir cette dynamique. Ensemble, nous pouvons accélérer l’innovation thérapeutique qui profitera directement aux patients. »
Loin de la simple source de lumière, l’éclairage thérapeutique devient un vecteur de santé et de bien-être. L’avenir du futur en santé s’écrit peut-être aujourd’hui, à Lyon. Au-delà des bénéfices de la lumière naturelle, déjà bien connus, la vision optimiste qui émane de ces rencontres est celle d’un futur où la lumière artificielle deviendra un allié incontournable de la santé. Et qui sait, ces échanges entre la recherche, les industriels et les applications cliniques pourraient bien changer la face de la médecine de demain…
Approfondir le sujet
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Photo en tête de l’article : Photomédecine, quel avenir pour la lumière dans la santé – Thérapie photobiomodulation PBM sur les cheveux, homme, lumière rouge et bleue © dikushin, iStock




