Réalisation

Nuits transfigurées à la Biennale de la danse 2025 de Lyon

Comment est créée la nuit sur scène pour la 21e Biennale de la danse ? 3 chorégraphes et 3 lumières pour Nuits transfigurées, par le Ballet de l’Opéra de Lyon.
24 septembre 2025

Le Ballet de l’Opéra de Lyon a célébré la nuit avec trois chorégraphes aux univers contrastés : Anne Teresa De Keersmaeker, Mercedes Dassy et Katerina Andreou. Oscillant entre rêve, intimité et fête, l’éclairage scénique de Luc Schaltin, Yohann Fourcade et Yannick Fouassier a révélé une palette d’émotions. C’était pour la 21e Biennale de la danse à l’Opéra de Lyon, à travers six représentations du 8 au 13 septembre 2025.

Le programme mêlait une œuvre romantique, une vision futuriste et une création engagée. Porté par la diversité des danseurs et danseuses unis sur scène avec talent, chaque artiste entraînait vers de nouveaux récits. Cette soirée a affirmé la volonté du Ballet de l’Opéra de Lyon de lier patrimoine, création et durabilité.

La pièce La Nuit transfigurée fait son entrée au répertoire. Elle souligne la relation forte avec Anne Teresa De Keersmaeker. Mercedes Dassy offre une nouvelle performance éblouissante à Deepstaria bienvenue, tandis que Katerina Andreou revisite son solo en mode collectif.

Nuits transfigurées à la Biennale de la danse 2025 par le Ballet de l’Opéra de Lyon

 

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker à la Biennale de la danse 2025

Créée par Anne Teresa De Keersmaeker en 1995 à la Monnaie de Bruxelles, la pièce La Nuit transfigurée – Verklärte Nacht – est entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon en 2014.

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Luc Schaltin – Répétition pré-générale © Marc Domage

Elle est inspirée du poème de Richard Dehmel et de la musique d’Arnold Schönberg pour sextuor à cordes. L’œuvre raconte l’aveu bouleversant d’une femme à son amant : elle attend un enfant d’un autre. Après le choc vient le doute, puis l’acceptation.

Revisitée pour deux interprètes au lieu de trois initialement, la chorégraphie épurée explore les tourments de l’amour et de la confession. Avec le transfert du poids par le balancement des corps, elle mêle tension et douceur dans une direction de lumière unique.

 

 

Éclairage au clair de lune

Le ballet se passe intégralement sous l’éclairage blanc froid d’un clair de lune souhaité par la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker. Il est réalisé par le créateur lumière Luc Schaltin, avec un seul projecteur HMI, 5 ou 10 kW fixé, côté cour, au cadre de scène. Il projette un halo diagonal de lumière froide sur la scène, comme un unique satellite un soir de pleine lune.

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Luc Schaltin – Répétition pré-générale © Marc Domage

Au début, les danseurs se situent dans la pénombre du faisceau. Puis la danseuse vient progressivement passer dans le rayon. Vêtue d’une robe rose clair avec des motifs bleu clair, la lumière crue saisit les corps et le mouvement saccadé.

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l'Opéra de Lyon, France - Biennale de la danse 2025 - Créateur lumière Luc Schaltin - Répétition pré-générale © Marc Domage
La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Luc Schaltin – Répétition pré-générale © Marc Domage

Lentement, le danseur en costume bleu marine et chemise blanche s’éveille de l’ombre. Il vient échanger avec sa compagne, jusqu’à des portés en rotation sur place.

Un duo intense, où émotion et dramaturgie prennent le pas sur le minimalisme habituel de la chorégraphe. Quand l’instant se vit sur scène.

Anne Teresa De Keersmaeker, chorégraphe

Figure vibrante de la danse contemporaine, Anne Teresa De Keersmaeker débute à l’école Mudra de Bruxelles, puis à la Tisch School of the Arts de New York. En 1980, elle crée sa première chorégraphie, Asch. Deux ans plus tard, Fase bouleverse le public. En 1983, elle fonde à Bruxelles la compagnie Rosas et le spectacle Rosas danst Rosas.

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Luc Schaltin – Répétition pré-générale © Marc Domage

Depuis, l’artiste passionnée fusionne danse et musique, explorant tous les styles, de l’ancien au contemporain. Elle base ses créations sur la géométrie, le monde naturel et les structures sociales. Ces choix dessinent un nouvel horizon pour le corps et l’espace.

La Nuit transfigurée, de Anne Teresa De Keersmaeker, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Luc Schaltin – Répétition pré-générale © Marc Domage

En 1995, guidée par l’envie de transmettre, elle fonde l’école P.A.R.T.S à Bruxelles – Performing Arts Research and Training Studios – qui vise à former les futures générations.

La Nuit transfigurée, équipe artistique

  • Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
  • Danseurs : Ballet de l’Opéra de Lyon, Katrien de Bakker, Albert Nikolli, (8 et 11 septembre), Jeshua Costa, Amanda Lana, (9 et 12 septembre), Jacqueline Bâby, Leoannis Pupo-Guillen (10 et 13 septembre)
  • Costumes : Rosas, Rudy Sabounghi
  • Musique : Arnold Schönberg
  • Morceau de musique : Verklärte Nacht, op. 4
  • Enregistrement musical : Orchestre philharmonique de New York
  • Chef d’orchestre : Pierre Boulez
  • Créateur lumière : Luc Schaltin, Anne Teresa De Keersmaeker
  • Dramaturgie musicale : Georges-Élie Octors
  • Répétiteurs et répétitrices : Boštjan Antončič, Cynthia Loemij, Johanne Saunier, Clinton Stringer
  • Maitre de ballet : Marco Merenda

 

 

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re :)), de Mercedes Dassy à la Biennale de la danse 2025

Quel monde après le confinement du covid ? La pièce Deepstaria bienvenue est née d’une commande du Ballet de l’Opéra de Lyon en 2020. Le processus débute par une rencontre singulière avec l’interprète Maeva Lassere. De cette rencontre, remplie d’éléments personnels et politiques, naît un solo étrange : une créature mi-cyborg, mi-mollusque surgit, habitée par la fragilité et la puissance, marquant la difficulté à renaître après le chaos. L’œuvre oscille entre gravité et humour, évoquant le deuil d’un élan interrompu.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Portée par la volonté de créer un lien authentique avec les interprètes, pour la Biennale de la danse 2025, Mercedes Dassy adapte la pièce pour cinq danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon. La désarticulation, la théâtralité et une présence scénique complexe sont au cœur de sa démarche chorégraphique.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Sur scène, des créatures postapocalyptiques cherchent à quitter l’Ancien Monde. Cinq corps glissent et ondulent sur le sol. Cinq expériences pour incarner le deuil, la transformation et l’incertitude. Elles vacillent entre espoir et vertige, en quête d’une porte de sortie ; la surprise du clou du ballet. Soutenue par une musique de batterie forte, la lumière crée l’ambiance selon l’évolution du ballet. Une traversée émouvante entre fin et renouveau.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet Opéra de Lyon, France - Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra - Créateur lumière Yohann Fourcade - Répétition © Marc Domage
Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Éclairage au juke-box fluorescent revisité

Plateau nu laissant apparaître les coulisses, la scénographie de Mercedes Dassy et Rudy Parra se constitue d’un élément scénique lumineux. Un juke-box, revisité par le créateur lumière Yohann Fourcade, est placé en fond de scène. Deux cadres avec un miroir accueillent des tubes fluorescents horizontaux de grand diamètre.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Soit deux fois douze lignes luminescentes blanc froid qui varient en intensité durant le ballet. Parfois gradée à 20 %, parfois tel un chenillard, ou à 100 % éblouissante, cette trame lumineuse accompagne bien l’action en scène.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l'Opéra de Lyon, France - Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra - Créateur lumière Yohann Fourcade - Répétition © Marc Domage
Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Le reste de l’éclairage scénique est classique : dans les cintres sur des perches, latéral haut, douche et contre-jour blanc froid. Une découpe cadre l’espace central dans l’axe du juke-box revisité, de face et en contre-jour en blanc froid.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Plusieurs plans de projecteurs latéraux rasants, et à 70 cm environ du sol décollent les danseurs en blanc chaud sur quelques séquences.

 

 

Mercedes Dassy, chorégraphe

Mercedes Dassy, performeuse et chorégraphe, s’est formée à la Salzburg Experimental Academy of Dance. Après avoir dansé pour Lisbeth Gruwez et Leslie Mannès, elle affirme rapidement sa voix. Son univers, à la fois intime et politique, marque la scène avec des œuvres fortes : i – c l i t en 2018, B4 summer en 2020, prix du jury Podium, RUUPTUUR en 2022, Spongebabe in L.A. en 2024. Artiste associée à Charleroi danse, elle vit et travaille à Bruxelles. En 2020, l’Opéra de Lyon l’invite à créer Deepstaria bienvenue pour son ballet.

Riche en références post-Internet, mêlant esthétique cyborg, culture populaire et danse contemporaine, elle compose des spectacles immersifs, soutenus par une musique forte et un visuel percutant, pour offrir au public plusieurs niveaux de lecture. Pour la chorégraphe, chaque interprète porte la responsabilité de transmettre, en lien étroit avec la musique et le visuel de la pièce, jusqu’à l’intensité émotionnelle de cette traversée collective.

Deepstarias bienvenu⸱e⸱s (( re: )), équipe artistique

  • Chorégraphie : Mercedes Dassy
  • Musique : Jean-Pierre Barbier
  • Costumes : Justine Denos
  • Créateur lumière : Yohann Fourcade
  • Scénographie : Mercedes Dassy, Rudy Parra
  • Maître de Ballet : Raul Serrano Nuñez
  • Assistante maîtresse de ballet : Amandine François
  • Danseur : Ballet de l’Opéra de Lyon, Yuya Aoki, Tyler Galster, Amanda Peet, Roylan Ramos, Anna Romanova, Roylan Ramos, Alejandro Vargas

 

 

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou à la Biennale de la danse 2025

La chorégraphe Katerina Andreou revient sur son solo BSTRD de 2018. C’est une pièce extrêmement physique qui exige beaucoup d’endurance.

À l’occasion de la Biennale de la danse, elle réinvente ce solo en pièce collective avec douze danseurs du ballet de l’Opéra de Lyon. Le titre, WE NEED SILENCE, reprend une phrase manifeste projetée lors de la création initiale. Paradoxalement loin du silence, BSTRD était dominé par la musique et l’énergie. La chorégraphe y canalise une colère profonde, personnelle et collective. L’intensité devient un moteur permettant de dépasser la fatigue pour atteindre une forme de résilience et de joie.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage

La liberté dans l’interprétation s’exprime par le freestyle. Inspirée par la culture house, l’artiste distingue le freestyle de l’improvisation. Le premier s’appuie sur un vocabulaire précis, choisi et répété, alors que le second laisse plus de place au hasard. Dans BSTRD, le freestyle incarne une liberté fragile, précieuse, au sein d’une structure très encadrée.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage

La musique forte, quant à elle, joue le rôle de carburant. Un simple sample rythmé de 20 secondes sert de base. Il est porteur d’élan et de physicalité. L’énergie de la house insuffle le mouvement, quitte à s’éloigner de ses racines festives pour évoquer la manifestation et la révolte.

Du solo au ballet collectif

Pour la première fois, la pièce se transmet à un collectif, le Ballet de l’Opéra de Lyon. Le défi est grand : il faut partager un imaginaire, accepter la singularité physique de chacun. La transmission passe par la colère, la persévérance, l’insistance des corps qui ne lâchent rien. C’est une plongée collective dans un imaginaire commun, avec le temps comme seul allié.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l-Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage (8)

Ce contraste nourrit aujourd’hui sa réflexion : imposer le silence pour mieux faire entendre le bruit du groupe. Andreou évoque la « nécessité » comme moteur du mouvement, régi par le désir, jamais par l’épuisement. Son approche physique n’induit pas la transe, mais un lâcher-prise profond. Au cœur de sa création : une question bouleversante. Où puiser l’intensité ? Dans le tumulte, le silence, ou notre écoute ?

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l-Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage (8)

Enfin, le titre évolue : BSTRD devient WE NEED SILENCE. Derrière l’ironie, c’est une revendication profonde. Le silence devient essentiel afin de faire entendre les voix marginalisées pour, enfin, pouvoir prendre la parole. Un cri muet, nécessaire, dans un monde saturé de bruit, pour que la danse redonne la voix à ceux que l’on n’écoute pas.

Éclairage jusqu’au plein feu

La création lumière de Yannick Fouassier vise d’abord à bien voir les corps en mouvement continu. Ainsi, le praticable à deux niveaux est éclairé de face par des 9 PAR, 8 découpes et 4 plan-convexes. Seuls quatre projeteurs gardent la teinte des lampes à incandescence. Les autres sont filtrés en convertisseurs blanc froid.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage

Au plateau, sur des perches, des latéraux haut blanc froid en deux plans éclairent le praticable et les alentours. En contre-jour, six projecteurs ambre arrosent la scène. Au fur et à mesure de l’entrée en scène des danseurs, la densité lumineuse de face augmente. Deux jets de fumée légère par séquence envahissent les cintres et le haut de la scène, comme une chape dense, blanche et ambrée, au-dessus des danseurs.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage

Les photographies de Marc Domage illustrant cet article ont été réalisées pendant la répétition de pré-générale. Pour WE NEED SILENCE, il y a eu ensuite un changement d’implatation lumière. La perche avec des luminaires horiziodes ci-dessous ont disparu dans les cintres. Cette double série de projecteurs asymétriques n’était plus visible pendant la réprésentation du 12 septembre 2025 à l’Opéra de Lyon.

WE NEED SILENCE, de Katerina Andreou, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 – Créateur lumière Yannick Fouassier – Répétition pré-générale © Marc Domage

 

 

Katerina Andreou, chorégraphe

Née à Athènes, Katerina Andreou vit et travaille aujourd’hui à Lyon. D’abord, elle a étudié le droit et la danse en Grèce. Puis également en France, au Centre national de danse contemporaine d’Angers et à l’université Paris 8. Interprète engagée, elle travaille avec des artistes comme DD Dorvillier et Emmanuelle Huynh.

Chorégraphe explorant la présence et les tensions internes, elle crée pour chaque projet une nouvelle pratique physique. Ses œuvres interrogent l’autorité et la censure, portées par des environnements sonores qu’elle compose elle-même. Son solo A Kind of Fierce reçoit le prix Jardin d’Europe en 2016 à Vienne. Elle enchaîne ensuite avec BSTRD en 2018, Zeppelin Bend et Rave to Lament en 2021, Mourn Baby Mourn en 2022, et Bless This Mess en 2024. Artiste associée au Centre chorégraphique national de Caen, elle partage sa passion dans le master ex.e.r.ce du Centre chorégraphique national de Montpellier. Engagée, elle bouscule les codes et nous touche avec intensité.

WE NEED SILENCE, équipe artistique

  • Chorégraphie : Katerina Andreou
  • Assistant à la chorégraphie : Pierre Magendie
  • Assistant training : Raza
  • Musique : Katerina Andreou, Eric Yvelin
  • Costumes : Katerina Andreou
  • Créateur lumière : Yannick Fouassier
  • Maître de Ballet : Raul Serrano Nuñez
  • Danseurs : Ballet de l’Opéra de Lyon, Eleonora Campello, Maëlle Garnier, Paul Grégoire, Jackson Haywood, Mikio Kato, Eline Larrory, Almudena Maldonado, Éline Malègue, Amanda Peet, Marta Rueda, Ryo Shimizu, Giacomo Todeschi, Kaine Ward

 

 

Approfondir le sujet

 

 

Photo en tête de l’article : Deepstarias bienvenu⸱e⸱s ((re )), de Mercedes Dassy, Ballet de l’Opéra de Lyon, France – Biennale de la danse 2025 -Scénographe Rudy Parra – Créateur lumière Yohann Fourcade – Répétition © Marc Domage

Équipe du projet

Festival Biennale de la Danse de Lyon Biennale de la danse 2025 de Lyon
Président Laurent Bayle Biennale de Lyon
Directeur artistique Tiago Guedes Biennale de Lyon Biennale de la Danse de Lyon
Directeur général Richard Brunel Opéra de Lyon
Directeur du ballet Cédric Andrieux Opéra de Lyon
Danseurs Ballet de l’Opéra de Lyon
Chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker Mercedes Dassy Katerina Andreou
Créateur lumière Luc Schaltin Yohann Fourcade Yannick Fouassier
Scénographe Rudy Parra
Costumes Rosas Rudy Sabounghi Justine Denos Katerina Andreou
Coproduction Opéra de Lyon Biennale de la Danse de Lyon

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Fondateur de l'agence de relations publiques LZL Services depuis 2023. Son thème : la lumière et l’éclairage. Rédacteur en chef et éditeur du portail français n°1 Light ZOOM Lumière depuis 2012. Architecte diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes. Éclairagiste urbain de 1997 à 2013 en Europe. Auteur de huit ouvrages de référence sur la ville, le bâtiment et le millénaire. Enseignant sur l'histoire de la conception lumière à l’ENSA Nantes et à l'éclairage dans l'art contemporain à l’ENSATT Lyon.
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