Révélations 2025, notre sélection des artisans lumière

Révélations 2025 au Grand Palais de Paris. 45 000 visiteurs sont venus en cinq jours pour (re)découvrir le travail de créatrices et créateurs venus du monde entier. Autour de deux expositions dévoilant le savoir-faire d’Italie, mais aussi celui de 35 autres pays, ce sont près de 550 exposants qui étaient réunis sous la plus grande verrière d’Europe. Encore une fois, Ateliers d’Art de France organise cet événement qui valorise la matière et révèle la lumière.

Sous une même lumière naturelle

La verrière ayant été récemment restaurée,, la lumière trône en majesté au-dessus de nos têtes. 13 500 mètres carrés de verre diffusent alors la clarté du printemps parisien. Pour réceptacle, elle trouve les parois blanches de stands imaginés par Adrien Gardère. Des claires-voies de bois clair lamellé-collé cloisonnent les stands en laissant passer les regards perdus dans un Beau qui s’exprime sous toutes ses formes. Et comme synthèse de cet émerveillement, on citera les conférences, les ateliers, ainsi que la DS n^o 8 présidentielle présentée pour l’occasion.

Quand l’objet émet de la lumière

Le jeu avec la lumière dans l’art ou l’artisanat n’est pas un fait nouveau. Cependant, sa maîtrise pour produire le bon effet et l’intégration discrète des sources ne sont pas toujours évidentes. Les exposants de ce salon ont su trouver les bons dispositifs pour notre plus grand émerveillement. Si l’Atelier Stokowski et William Guillon n’ont plus à démontrer leur talent en la matière, M.A.Aston, Juliette Frescaline ou encore Walter Bellini proposent des objets plus singuliers, où la lumière occupe le premier rôle pour faire vibrer la matière.

Réinventions du lampion

Cette lumière enveloppante venue du ciel peut se présenter comme une ennemie pour celles et ceux qui cherchent à capter des lueurs plus subtiles. C’est le cas de Florence Arnold, par exemple, qui a demandé d’installer un plafond à son espace d’exposition pour laisser vivre ses sculptures en papier. Maxime Prangé et Nathanaëlle Lobjoy ont eux aussi fait de ce médium un travail très sensible aux notes japonisantes. Le créateur de luminaires Christophe Dabi s’illustre quant à lui avec une gamme d’appliques et de nuages suspendus aux détails aussi maîtrisés que poétiques. Ce matériau fibré translucide offre de nombreuses déclinaisons qu’il reste à explorer.

Tentatives de captures d’éclats

Si, chez les designers précédents, la source est souvent dissimulée, d’autres font le choix de l’assumer. Sa géométrie et son impact visuel sont valorisés. La matière et son organisation ne représentent alors pas seulement un support à recevoir, mais aussi un écrin qui sublime. Quand Myriade Studio se met à tisser des rubans LED, Géraldine Gonzalez poursuit sa recherche de matériaux pour éclater les rayons naturels. Ateliers BdM et Arnaud Magnin présentent, eux, des démarches où la maîtrise du discours et de l’esthétique vont de pair. Pour finir, mention spéciale à Marion Mezenge, qui nous fait retomber amoureux de la flamme avec ses bougeoirs.

Apprfondir le sujet

• Artisan d’art, luminaires et monde de l’artisanat
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Photo en tête de l’article : Révélations 2025, Grand Palais, Paris, France – Détail tissage lumineux de Myriade Studio – Photo © Maxime Brunois