LUX 322 – Éclairage des locaux tertiaires
Depuis la célébration en grande pompe du magazine LUX n°300 en janvier-février 2019 sur 96 pages, rien ne va plus dans l’édition des magazines spécialisés, en France comme à l’étranger. LUX 322, de mai 2025, en est un bien pâle exemple.
Crise de l’édition des magazines spécialisés
Avec un grammage supérieur aux journaux et magazines, la revue de l’éclairage LUX était imprimée sur papier glacé. En bref, l’épaisseur, la rigidité et la qualité du papier étaient moins transparente et plus résistante ; un peu comme les revues d’architecture ou de photographies. Alors, d’abord, elle dû faire face à l’augmentation du « prix du papier, pour la presse écrite, une ascension à haut risque », titrait Marie Deshayes dans La revue des médias. Imprimer, oui, mais pour combien d’abonnés et de lecteurs ?
Ensuite, les annonceurs qui prenaient habituellement de pleines pages de publicité ont placé leurs investissements ailleurs. Surtout sur les réseaux sociaux ou leur propre blog, avec un coût compétitif. Les contenus sont soit rédigés par un journaliste spécialisé, soit par un alternant en communication digitale. Partager à tout-va, pourquoi pas, mais pour quelle efficacité ?
Enfin, les mises en page denses et qui manquent d’attrait rebutent de plus en plus le lectorat. Du texte au kilomètre, en deux ou trois colonnes, avec très peu de photos et dessins pour bien décrire le sujet visuellement… Tournez la page, il n’y a rien à voir ! Qui a encore le temps pour ça ?
Revues d’éclairage ayant disparu
Alors, vous me direz, c’est le cycle de vie des sociétés de presse, comme toute entreprise, que de prospérer, décliner, fusionner ou mourir.
Combien d’entre vous se souviennent des magazines et revues de l’éclairage suivants qui ont aujourd’hui disparu, en Europe ou ailleurs ?
- PLD, de Joachim Ritter (Allemagne),
- LUX magazine, de Ben Cronin (UK),
- LUX review magazine, de Ray Molony (UK),
- FLARE (Italie),
- D LUX magazine, de Luisa Castiglioni (Italie),
- Illumni, de Tariq Qayoom (Australie)…
Revue de l’éclairage LUX : moins de pages et de fréquence
La revue de l’éclairage LUX n’a pas été épargnée par cette débâcle de la presse. D’un :
- 52 pages pour le numéro 320 d’avril 2024,
elle est passée à un :
- 32 pages pour le numéro 321 de novembre-décembre 2024.
De plus, la fréquence de parution de LUX s’espace de plus en plus, de 5 à 2 numéros par an :
- mai 2025 : numéro 322,
- septembre 2025 : numéro 323 distribué aux JNL 2025.
Sommaire de LUX 322, mai 2025
On ne sait pas quel est son avenir, mais voici le sommaire du numéro 322 de LUX.
Actu
- Exposition Into The Light à la Grande Halle de la Villette
- JNL 2025 : rendez-vous à Paris en septembre
- Retours sur le salon Euroluce : une édition tournée vers l’humain
Santé
- Crèches et maternelles : quel éclairage pour le bon développement de la vision de l’enfant ?
Éclairage tertiaire
- Rénovation : une étude Ceren/Ademe révèle les non-conformités
- Bureaux : la fin du règne des dalles 600×600
Smart building
- Entretien avec François-Xavier Jeuland sur la place de l’éclairage dans les bâtiments intelligents
Gestion de l’éclairage
- Drivers : bien au-delà du simple accessoire
- Notre-Dame de Paris : un nécessaire report des drivers
- Décret BACS : répondre aux fondamentaux
Innovations
Feuilletez LUX n°322 sur Calaméo
En tête de l’article : LUX 322 revue de l’éclairage – couverture – Œuvre Spiraling into Infinity, de Children of the light, exposition Into The Light – La Villette, Paris © Éditions LUX – Photo Quentin Chevrier
Lieu
- Éditions LUX
- Paris, France
Livres
Lumières sur la ville, une histoire de l’éclairage urbain, Agnès Bovet-Pavy
![]() |
De la première lanterne royale au Li-Fi, un livre inédit, documenté et illustré sur la vie nocturne. Lumières sur la ville, histoire de l’éclairage urbain. |




