La cocréation vers le pixel LED au Light Lab Lumière Paris
Début octobre dernier, Paris a vibré au rythme de la lumière et de la couleur. C’était lors de l’événement de clôture du Light Lab Lumière. Organisée par DiGidot, en collaboration avec OneEightyOne, la soirée a rassemblé des agences de concepteurs lumière autour d’une aventure créative unique. Un arc-en-ciel de créativité fondé sur le pixel LED, né de la cocréation interne de sept agences de concepteurs lumière françaises. Retour sur une soirée qui marque peut-être une nouvelle ère dans le pilotage lumière et l’art des couleurs dynamiques.
Contexte : DiGidot, un acteur clé de l’innovation lumière
Pour bien comprendre la genèse du Light Lab Lumière, il faut s’intéresser à la vision portée par DiGidot Technologies. Marque du groupe OneEightyOne, l’entreprise s’est donné pour mission « d’inspirer le monde par la lumière dynamique, en avance sur les tendances », explique son directeur général, Niels van Duinen. Avec des solutions innovantes destinées aux architectes, aux concepteurs lumière, aux designers et aux artistes partout dans le monde, la marque place la cocréation et la collaboration au cœur de son ADN. Fort de son expertise dans les protocoles SPI et DMX pour le pilotage lumière, et dans les contrôleurs pixel LED, comme le DiGidot C4, Niels van Duinen affirme : « Ce qui nous distingue, c’est la capacité à créer des solutions uniques avec nos partenaires. » Ce positionnement donne tout son sens à la série de workshops qui a précédé ce grand final. Un projet imaginé et porté en France avec la conceptrice lumière Caroline Crespin, basée à Bruxelles.

Programme du Light Lab Lumière à Paris : une soirée sous le signe de l’échange
Le Grand Central du 104 est un lieu vivant et foisonnant du 19e arrondissement de Paris. En fin de journée, le 9 octobre 2025, il a accueilli les invités du Light Lab Lumière pour une soirée placée sous le signe de la convivialité et de l’échange. Au menu :
- apéritif et buffet de bienvenue,
- discours d’ouverture par Caroline Crespin et Niels van Duinen,
- conférence inspirante de l’éclairagiste Richard Caratti-Zarytkiewicz sur les couleurs lumineuses et profondes,
- discussion avec les studios participants, modérée par Vincent Laganier, votre serviteur de Light ZOOM Lumière.
Si l’espace du restaurant était habillé d’un éclairage dynamique réalisé par DiGidot, la passion et les références artistiques de Richard Caratti-Zarytkiewicz ont marqué les esprits des concepteurs lumière et des professionnels présents. Tous saluent l’énergie et la profondeur de son intervention. Caroline Crespin s’enthousiasme : « Il partage ses clés de lecture avec générosité. » Un moment fédérateur qui inspire et ouvre de nouveaux horizons pour la création lumière.

Pièce maîtresse de la soirée ? La présentation des sept œuvres lumineuses, toutes conçues autour des couleurs de l’arc-en-ciel, lors des ateliers Light Lab Lumière. « C’était fantastique de voir les sept studios réunis sur une longue table, avec leur propre identité, parfois concurrents et pourtant tous ensemble, pour explorer et célébrer la diversité créative », se réjouit Niels van Duinen.

Genèse et organisation : explorer le potentiel du pixel LED
La série de workshops Light Lab Lumière constitue l’aboutissement d’un an d’échanges entre DiGidot, Caroline Crespin et les sept studios de conception lumière en France. « Dès le départ, j’avais carte blanche. L’idée de faire découvrir une nouvelle technologie et de sortir les créateurs de leur quotidien a fédéré mon enthousiasme », raconte Caroline Crespin. La DiGi FlexSheet, flexible et pilotable pixel par pixel, devient alors le terrain d’expérimentation. Avec le soutien technique de l’équipe de DiGidot et de Niels van Duinen, Caroline Crespin imagine des ateliers fondés sur la lumière et la couleur : « J’ai tout de suite pensé à l’arc-en-ciel, un sujet fédérateur et complexe à la fois. »

La sélection des agences combine grands noms et petites structures passionnées, pour garantir une diversité de profils et de pratiques : « On voulait des équipes qui aient un attrait pour la couleur ainsi que pour la scénographie, et qui puissent vraiment s’investir », précise-t-elle.
Attribuer une couleur, créer une boîte : la palette du Light Lab Lumière
Au cœur du processus : sept agences reçoivent chacune une couleur de l’arc-en-ciel pour façonner leur propre installation. Voici la répartition.
- Rouge : Studio Dichro
- Orange : Concepto
- Jaune : Studio Aura
- Vert : Agence ON
- Bleu : I.C.O.N.
- Violet : Wonderfulight
- Rose : Ponctuelle, du groupe Ikomē
Ce choix s’est fait « très simplement, sur la base de la palette arc-en-ciel », nous confie Caroline Crespin. La couleur a été attribuée au hasard pour chaque agence lors de l’expédition de la Secret Light Lab Lumiere et de la DiGidot Box.

Chaque boîte de lumière devient l’expression libre de la couleur attribuée, entre réflexions scientifiques et artistiques : « Les studios ont exploré la symbolique, l’émotion, le rythme, la pulsation, la perception sensorielle… en s’appuyant aussi bien sur la théorie de Johannes Itten que sur leur propre sensibilité. »
Concevoir une boîte de lumière : les éléments pris en compte par les studios
Les ateliers du Light Lab Lumière n’ont rien d’un exercice imposé : chaque agence travaille sa boîte de lumière en puisant dans sa propre palette d’inspirations, de références artistiques, de méthodes, de dialogues internes. « Les concepteurs lumière sont restés très créatifs. Ce que j’ai aimé, c’est la façon dont chacun s’est emparé de la couleur, en jouant avec les effets, la vitesse, le rythme, le nombre de LED, et en stimulant la curiosité collective », se souvient Caroline Crespin.

Certains studios se sont appuyés sur les données scientifiques (spectre, synthèse additive et soustractive, notion de couleur rompue…), d’autres sur l’approche émotionnelle, la symbolique universelle et la dramaturgie lumineuse. Le pixel LED fait ainsi la jonction entre la technologie et l’expression artistique. « Avec le DiGidot C4, le pilotage lumière devient un outil d’exploration et d’éveil », souligne-t-elle.
Retours d’expérience : enthousiasme, passion et curiosité
L’événement final du Light Lab Lumière a su créer une communauté soudée et enthousiaste. « Ce que je retiens, c’est l’enthousiasme des concepteurs lumière, leur passion, leur curiosité. C’est beau de voir un jeudi soir, des professionnels parler du bleu, débattre du violet et des subtilités chromatiques, avides de nouvelles connaissances… », témoigne Caroline Crespin. Pour Niels van Duinen aussi, la plus grande satisfaction a été ce moment partagé « Comme les différentes couleurs d’un arc-en-ciel, nous étions en cercle, à discuter et à rêver le futur de la lumière. »

Parfois venus de loin, comme Bordeaux et Toulouse, les invités ont fait l’effort d’investir du temps dans cette soirée. L’événement a marqué la création d’un véritable réseau d’échange et d’émulation autour de la lumière et de la couleur : « Pour moi, nous étions dans une recherche et un développement collectifs, où chacun fait avancer son métier grâce au dialogue et au respect des expertises », synthétise Niels van Duinen.
Sens et valeurs : la lumière comme espace de cocréation
Au-delà des workshops, le Light Lab Lumière incarne la philosophie de DiGidot : « Nous ne pouvons pas avancer sans coopération, sans cocréation. » Entamée en France, cette aventure ne signe pas une fin, mais un début : d’autres pays, comme l’équivalent de l’ACE en Allemagne, s’intéressent déjà au concept. « Ce qu’on a fait en France est unique, mais je pense que ce n’est que le commencement », espère Niels van Duinen. L’enjeu ? Ouvrir de nouveaux référentiels chromatiques pour l’éclairage, explorer les couleurs rompues par la lumière, interroger notre perception et nos outils sur un territoire encore peu balisé.
Caroline Crespin résume avec justesse la dimension artistique et humaine du projet : « Ce qui m’a beaucoup frappée, c’est la sincérité, la passion des concepteurs français avec des vies dédiées à la lumière ».
Explorer la lumière rompue : vers un nouveau référentiel des couleurs CIELAB
Le travail avec la technologie pixel LED de DiGidot a ouvert une réflexion profonde sur la nature même de la couleur-lumière. « Avec les pixels, nous entrons dans une sorte d’espace intermédiaire où la lumière émet des teintes rompues ou rabattues. Elles ne sont ni celles de la peinture ni celles d’un luminaire classique », affirme Caroline Crespin en conclusion. Ce dialogue actif avec la technologie motive « une remise en question des référentiels, notamment l’espace CIELAB, puisque nous avons expérimenté des lumière brunes ou beiges : aspect contre-intuitif qui, à ma connaissance, n’est pas illustré dans les référentiels de chromaticité de la lumière. Submergées par les écrans, les prochaines générations vont développer leurs sens différemment : quelle sera leur perception des couleurs ? »

Cette interrogation n’est pas uniquement technique : elle résonne avec l’innovation, l’esprit du Light Lab Lumière. Est-ce la promesse d’un avenir en constante reconfiguration entre art, sciences et technologies du pilotage lumière ?
Lumière en mouvement, créatrice de liens
Optimistes, ouverts et curieux, les concepteurs lumière et studios présents au Light Lab Lumière à Paris ont prouvé que l’éclairage – tout comme la couleur – est une source inépuisable de créativité, de dialogue et d’humanité. DiGidot, avec sa technologie DiGidot C4 et sa volonté de cocréation, encourage une lumière dynamique et ouverte. Une vision en phase avec les aspirations des concepteurs d’expériences, scénographes et architectes internationaux. L’arc-en-ciel promet d’inspirer encore la conception lumière pour de nombreuses années.
Article sponsorisé par DiGidot
Photo en tête de l’article : Light Lab Lumière de DiGidot, Paris, France – Cocréation colorée avec sept agences de conception lumière autour du pixel LED, conférence Richard Caratti-Zarytkiewicz – Photo © Elena Melkumova
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